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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 14:51
PHILIPPE ET FRANCOIS M’A TUER

Le bourdon clérical annonça six heures trente. Bianca s’extirpa de son lit douillet avec son flegmatisme légendaire, tandis que Bibiche ronflait comme une locomotive. A peine vêtue, elle consulta le blog du « fadadelacote », site Internet où Dgé raconte des histoires authentiques, mais ô ! Combien loufoques.

Ce jour là, jour de l’équinoxe estival, jour le plus long soi-disant, Bianca tomba sur une étrange histoire écrite par cet idiot de Dgé qui affirme avec une consternante affirmation, que nous vivons depuis quelques années dans un monde où la violence et la dépravation sont au paroxysme.

Bref, sur cette virtuelle vierge page, il coucha quelques événements tragiques qui stupéfièrent Bianca et la population de son village et de ses environs depuis 1418.

Il s’agit de la richissime Comtesse de Tende,dite Reine Jeanne, fidèle épouse du Duc Philippe Marie Visconti qui fut soumise au supplice de la corde, douloureuse opération qui consiste à déboîter par traction les os des bras et des jambes. Ce supplice inhumain lui fut imposé par son bien-aimé, sous prétexte qu’elle le cocufiait.

Lorsque les membres furent disloqués, et avant que le bourreau ne laisse choir la tête de la suppliciée dans la sciure d’un billot de torture, le MLF diligenta une équipe de « femems » afin de solliciter la clémence au noble cocu. Une délégation de lesbiennes manifesta aux abords de la résidence de la future défunte, tandis que la baronne du Poitou-Charentes adressa une pétition aussi longue que la liste des chômeurs hollandistes, au Duc concerné. Maria Taubianowsky resta indifférente aux appels de l’infortunée Duchesse, sous prétexte que ladite Duchesse ou Reine Jeanne, n’avait point opté pour le mariage républicain, union matrimoniale qui abolit la notion de fidélité et de sacré. Dominique, célèbre suppôt des socialistes, obsédé par la chose, implora le pardon par voie diplomatique, hélas ! Cette démarche fut infructueuse. En ce qui concerne le comte Adrianus Justus Fabius, il déclara que la victime était responsable coupable. Même la favorite de François Hache ne put délivrer la pauvre Reine Jeanne. Il faut dire que dans la famille des Visconti on ne plaisante pas avec ceux qui s’opposent à la commune ambition politique, à tel point que son beau-frère Jean-Marie, ami intime de François Hache, laissa mourir sa mère en prison, sous prétexte qu’elle était une entrave pour la conquête du poste de président en 2012

Quelques années plus tard, en 1610, Henri IV, uni par les liens du mariage sacré à Marie de Médicis, fut poignardé par un certain compatriote charentais nommé François Ravaillac, vassal de la baronne du Poitou-Charentes. Les médias affirmaient que Henry IV, incapable de contrôler sa libido, s’éclipsait du palais royal par une porte dérobée, et enfourchait sa motocyclette pour aller se vautrer dans le lit de la fornication, tantôt dans un hôtel lillois, tantôt à New York, afin d’assouvir ce désir inextinguible avec la Dulcinée de François Ravaillac.

Le pauvre cocu ne pouvant accepter la corruption de son mariage sacré, s’arma d’un opinel finement aiguisé et taillada le débauché jusqu’à ce que mort s’en suive. Maria Taubianowsky ayant eut vent de cette coucherie extra conjugale, déclara que le châtiment suprême était le juste salaire pour tous ceux qui souillent le lit conjugal.

Enfin, en 1914, un certain Jean Jaurès, notoire christianophobe, abonné au « Croissant », suppôt de Aristide Briand, et tribun de la plèbe persécutée par les affres de la mondialisation, tomba sous les balles meurtrières de Raoul Vilain.

La morale de cette histoire, c'est qu'aujourd’hui, sur les trois stèles funéraires on peut lire trois épitaphes accusatrices : « Philippe m’a tuer », pour la Reine Jeanne, « François m’a tuer », pour Henri IV, et sur la stèle de Jaurès, inondée par les larmes du Comte Alexandre de Montebourg, « Ils ont tuer Jaurès », tandis que sur le mur de l’église transformée en mosquée, une plaque portait une inscription funéraire : la laïcité m’a tuer.

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